D] Le lien entre Facebook et ‘les dangers des réseaux sociaux’ :
Cette partie va nous permettre d’illustrer chaque danger des réseaux sociaux traités dans notre TPE ainsi que de nous approcher d’un fait d’actualité.
•Au Royaume-Uni, une jeune anglaise de 17 ans, Ashleigh Hall, a été tuée en octobre 2009. Elle avait rencontré son assassin via Facebook, l’homme s’était fait passer pour un adolescent. Retrouvé peu de temps après la découverte du corps, l’homme qui étais déjà récidiviste, a été arrêté.
Sa condamnation à la prison à vie, a ravivé en angleterre le débat sur l’utilisation des réseaux sociaux par les adolescents. Facebook a été notamment mis en cause par l’organisme CEOP (Child Exploitation and Online Protection Centre) pour avoir ignoré leurs multiples recommandations quant à l’installation d’un « bouton » sur leurs pages permettant aux ados contactés par des internautes majeurs de prévenir immédiatement la police.
L’utilisation de ce « bouton » promu par diverses campagnes, comme des vidéos mettant en scène une comédienne d’une série policière britannique (The Bill, alias Brigade volante diffusée en France par NT1).
Adopté par près de 5 millions d’adolescents au Royaume Uni, Facebook n’a pas mis en place le bouton, et le CEOP a renouvelé des reproches.
« En 2009, 267 avertissements de tels faits sur Facebook nous ont été signalés. Cependant, 81% d’entre eux ont été faits par des internautes contraints de se rendre sur d’autres sites pour nous avertir, et c’est inacceptable ».
Même si de telles accusations assez médiatisées qui déplaisent et nuisent au réseau social créé par Mark Zuckerberg, elles restent toutefois inoffensives face à un article publié par le Daily Mail.
Intitulé « Je me suis fait passer pour une jeune fille de 14 ans sur Facebook. Ce qui suit va vous révolter », l’article se voit désormais privé du mot « Facebook » dans son titre. Sauf que l’adresse de la page web contient encore et toujours le nom du réseau social à l’heure actuelle.
•Jessi Leonhardt, «Jessi Slaughter» de son pseudo, 11 ans, poste une vidéo sur le Web. «Je suis parfaite» explique-t-elle.«Personne ne peut être aussi jolie que moi sans maquillage, et si vous me détestez, c’est parce que vous êtes jaloux. (…) Arrêtez de me détester; sinon je vous ferai péter la cervelle.»
Avec une arrogance déconcertante, elle s’adresse à des internautes qui la critiquaient, après des altercations sur des sites dont facebook, youtubue, Sticky Drama et 4chan (forums et réseaux sociaux).
Quelques heures après la publication de sa vidéo le vrai nom de Jessi, ses comptes Facebook, son adresse mail, son numéro de téléphone etc. sont connus de tous. Le harcèlement démarre, La famille craque.
Plus tard Jessi se rend, encore en vidéo. Mais elle n’est plus seule cette fois ci: son père, furieux l’assiste. «Je suis bouleversée, je pète les plombs» explique Jessi. «J’ai contacté la cyber-police, et la police d’Etat» fulmine le père. «Je sais qui vous êtes, et si vous envoyez encore un seul mail, je vais venir vous chercher»
Continuer de s’en prendre aux «haineux» et évoquer la «cyberpolice» n’était sans doute pas la meilleure stratégie, et les fautes de grammaire faites par le père, ainsi que sa méconnaissance du Web, sont une nouvelle source de moqueries.
Loin d’inquiéter les internautes, la vidéo suscite l’hilarité générale et devient culte. Tout le pays s’intéresse à l’affaire, jusqu’à l’émission matinale «Good Morning America» qui interviewe Jessi.
Une enquête est en cours. Les menaces de mort dont a fait état la mère de Jessi ont été démenties par la police, mais celle-ci cherche encore à savoir si des images pornographiques de l’adolescente circule… Nous voyons alors la difficulté d’établir des lois sur internet, on ne peut pas fermer les sites pour des choses de ce type, il faut donc etre prévenus et se controller sur internet , a défaut d’avoir des ennuis.
Une enquête est en cours. Les menaces de mort dont a fait état la mère de Jessi ont été démenties par la police, mais celle-ci cherche encore à savoir si des images pornographiques de l’adolescente circule… Nous voyons alors la difficulté d’établir des lois sur internet, on ne peut pas fermer les sites pour des choses de ce type, il faut donc etre prévenus et se controller sur internet , a défaut d’avoir des ennuis.
•L'animatrice Clodine Desrochers a été victime d'usurpation d'identité sur Facebook.
Une personne utilisait ses photos et ses informations personnelles pour se faire passer pour elle.
Une personne utilisait ses photos et ses informations personnelles pour se faire passer pour elle.
Le profil de la fausse Clodine est retiré depuis le 19 février 2009, mais il est rapidement devenu populaire. Cette fausse Clodine comptait plus de 1 000 amis Facebook, acceptait tout le monde très rapidement et devenait membre de groupes surprenants pour une femme comme Clodine.
Pour donner de la crédibilité au faux profil, elle était membre de groupes appuyant de bonnes causes: enfants malades, cancer du sein, etc. Mais là où la fausse Clodine a commencé à aller un peu trop loin, c'est quand elle s'est mise à faire du recrutement pour un ami photographe faisant de la photo nue et qu'elle s'est jointe à un groupe faisant la promotion de la fellation...
Tel que vu dans le faux profil, plusieurs personnalités étaient «amis» avec la fausse Clodine. Marie-Christine Proulx, co-animatrice à l'émission matinale du week-end au 98,5 du réseau Corus et chroniqueuse culturelle remplaçante à Salut Bonjour, nous a confié avoir été surprise quand Clodine lui a demandé d'être son amie Facebook. Comme il arrive souvent au travail (au vôtre comme en télévision), on se croise dans l'ascenseur, mais comme on ne travaille pas dans le même département, on ne se connait pas vraiment.
La fausse Clodine a aussi sévit sur MSN. Elle a ajouté Marie-Christine dans ses contacts MSN et lui a envoyé des messages du genre «Bonne St-Valentin à toi et ton chum!», «Je prends quelques minutes pendant mon travail pour te dire bonjour!», etc. Comme si Clodine avait le temps d'envoyer des bonjours entre deux enregistrements en studio! Ceci a mis la puce à l'oreille à Marie-Christine qui était sur ses gardes avec ladite «Clodine».
Je vous parle de cela pour vous montrer comment les usurpateurs fonctionnent. Ils font tout pour que nous les croyions et ensuite, ils peuvent nous faire du tord, voler des infos personnelles et je ne sais quoi encore.
Les amis de Clodines ne sont pas les seuls à s'être fait avoir. On accepte facilement les amis sur Facebook (et sur d'autres sites). Une étude des consultants en sécurité de chez Sophos démontrait il y a deux ans que 82% des utilisateurs de Facebook avaient déjà accepté une demande d'ami d'une personne fictive.
(veuillez nous excuser pour le souci de couleur dans cette partie)
D’un premier coup d’œil facebook connect semble être un service très utile, grâce auquel nous ne devons plus nous enregistrer sur chaque site que nous visitons, en deux clics tout est réglé votre identité « virtuelle » est utilisé pour s’enregistrer sur un grand nombre de site à travers le net.
Mais ce qui se passe réellement est bien plus complexe que cela et surtout plus dangereux.
La création de Facebook Conect est un coup de génie de la part de Facebook car avant, Facebook détenait uniquement des informations comportementales et sociales sur les utilisateurs de leur plateforme.
Aujourd’hui Facebook a réussi à créer ce système qui permet de récolter des informations sur les internautes à travers tout le web. A chaque fois que quelqu’un accepte de s’enregistrer avec Facebook connect il offre à Facebook des informations sur lui qui viennent de sites extérieurs à Facebook.
C’est à dire que Facebook est capable d’analyser d’une façon très précise et de comprendre le comportement des internautes mieux que personne d’autre sur le web.
Facebook détient donc des informations sur les internautes bien plus poussées que Google, car google n’a pas accès aux informations de facebook mais grâce à Facebook connect, Facebook détient presque les mêmes infos que google.
